Magazine Design /  La Nouvelle Revue Calmusséenne

L’ANARISTOPATHE #03

L’ANARISTOPATHE #03
PATRIMOINE EFFACÉ

Nouvelle Revue Calmusséenne sous forme d’affiche pliée (688 x 500 mm).

L’anaristopathe reconnait sa pathologie d’être l’animal d’une pensée intuitive sans limite.

Il vit au royaume de l’enfance du rêve. Incorrigible, il n’est pas sans faute et comme son ancêtre l’âne réchit, il sait tenir tête avec élégance. Droit sur ses pattes, il efface toutes frontières du regard et laisse divaguer sa pensée. Ses oreilles s’articulent et inscrivent des signes sous silence. Il est bien question d’impressions, de ce que l’on pourrait dire d’un certain caractère ! Sur ce chemin d’idées créatrices, il a tout pouvoir et ainsi reprend-il ses lettres de noblesse ici même. Alors nous l’avons nommé rédacteur de cette revue :

Mo’is anaristopath, Abrégé de lettres

Photographies et texte : Eric Morin
www.calmusseennes-calmusseens.fr

 

L’ANARISTOPATHE, revue calmusséenne d’Éric Morin, se déploie comme un objet improbable : huit pages sur le côté recto, une affiche entière sur le côté verso. Chaque numéro est une exploration à la fois graphique et intellectuelle, où le papier devient terrain de jeu et la lecture un acte presque performatif.

Sous le design subtil et inventif de Christian Kirk-Jensen, les pages se plient et se déplient, les couleurs et typographies dansent, et le sens semble surgir autant dans les marges que dans les textes eux-mêmes. Jusqu’à présent, trois numéros ont vu le jour :

• Numéro 01 : « La Conscience Intuitive au Collège » – une plongée malicieuse et philosophique dans l’éveil de la pensée, où l’innocence scolaire rencontre la complexité des idées.
• Numéro 02 : « Habiter une œuvre : Vies Minuscules de Pierre Michon » – un hommage aux existences minuscules qui, sous la plume de Michon, deviennent monumentales, et que la revue transpose en paysages graphiques et textuels à explorer.
• Numéro 03 : « Patrimoine effacé » – un voyage dans les traces fragiles du temps, où le papier et l’encre tentent de retenir ce que l’oubli emporte, dans une poésie visuelle subtilement anarchique.

Le verso de chaque numéro, quant à lui, se déploie comme une affiche totale : un panorama où images et textes fusionnent en une fresque anarchiquement harmonieuse, invitant le lecteur à se perdre volontairement et à contempler l’inattendu. Chaque pli, chaque couleur, chaque typographie devient alors un moteur de réflexion et d’émerveillement.

L’ANARISTOPATHE n’est pas seulement une revue : c’est un manifeste du petit et du fragile, une invitation à toucher, plier, réfléchir et sourire, une célébration de l’imprévu et de la pensée qui tangue joyeusement entre humour, philosophie et poésie visuelle.

 

L’ANARISTOPATHE, Éric Morin’s calmussian-inspired magazine, unfolds like an improbable object: eight pages on the front side, a full poster on the back. Each issue is both a graphic and intellectual exploration, where paper becomes a playground and reading an almost performative act.

Under the subtle and inventive design of Christian Kirk-Jensen, the pages fold and unfold, colors and typefaces dance, and meaning seems to emerge as much in the margins as in the texts themselves. So far, three issues have been published:

• Issue 01: « Intuitive Consciousness at School » – a mischievous and philosophical dive into the awakening of thought, where scholastic innocence meets the complexity of ideas.
• Issue 02: « Inhabiting a Work: Pierre Michon’s Vies Minuscules«  – a tribute to the tiny lives that, under Michon’s pen, become monumental, and which the magazine translates into graphic and textual landscapes to explore.
• Issue 03: « Erased Heritage » – a journey through the fragile traces of time, where paper and ink attempt to hold onto what oblivion carries away, in a subtly anarchic visual poetry.

The back of each issue unfolds like a total poster: a panorama where images and texts merge into an anarchically harmonious fresco, inviting the reader to get deliberately lost and contemplate the unexpected. Each fold, each color, each typeface becomes a vehicle for reflection and wonder.

L’ANARISTOPATHE is more than a magazine: it is a manifesto for the small and the fragile, an invitation to touch, fold, think, and smile, a celebration of the unforeseen and of thought that joyfully teeters between humor, philosophy, and visual poetry.